À Sydney, un refuge chaleureux entre passé et présent

À Sydney, le bureau d’architecture australien Richards Stanisich réinvente une demeure construite à la fin des années 1920 dans le style espagnol.

Richards Stanisich continue d’insuffler un nouveau sens au design contemporain, avec des recherches toujours approfondies alliées à des principes modernistes, qui sous-tendent ses choix de conception. À l’instar de la Private Residence, le projet Wunulla Road va dans ce sens, tout en marquant un nouveau chapitre contemporain.

Cette villa, située face au port de Point Piper, petite banlieue côtière de Sydney en Australie, combine à merveille les structures de l’architecture d’antan au charme historique européen et au mode de vie détendu australien. La demeure a été construite en 1928 dans le style espagnol. Le propriétaire est un amoureux des grands espaces et a été totalement séduit par son histoire et son charme infini.

À l’épreuve du temps

Richards Stanisich a ainsi optimisé la position de la maison pour une connexion directe avec l’eau. « Nous voulions traiter l’architecture intérieure comme une œuvre sculpturale, dotée de grands espaces caverneux, constamment baignés de lumière naturelle », explique Jonathan Richards, cofondateur du studio.

« Pour rappeler les débuts espagnols, nous avons mis en place des espaces à double hauteur, des ouvertures colossales le long des façades, des escaliers ondulants et une palette de matériaux chaleureuse et tactile pour apporter une sensation de douceur partout. »

La villa s’étend ainsi sur deux niveaux avec des fenêtres et des ouvertures qui offrent une ventilation transversale constante et une lumière permanente.

Expression du lieu

« Sa période architecturale se prête à l’importance de la fonction et à la qualité de vie », poursuit l’architecte.Le savoir-faire du studio fait ainsi place délibérément aux éléments de maçonnerie, s’exprimant à travers divers matériaux, en accord avec le paysage environnant. Pour adoucir, relier et unifier les espaces intérieurs et extérieurs, ils ont utilisé la chaux de Marrakech sur les murs et les plafonds, ainsi que le Spotted Gum, un bois australien.

Dans cette combinaison de méthodes australiennes et d’approches européennes, Richards Stanisich rend ainsi un bel hommage à l’identité d’un projet et d’un lieu, tout en réinventant la structure de manière plus ouverte et contemporaine. « Le temps développe le caractère », conclut Jonathan Richards « Et voir l’histoire de Wunulla Road évoluer ouvre un nouveau chapitre passionnant pour cette maison historique. »