Concilier art et architecture, c’est le talent et la passion de cet artiste lillois qui maîtrise le trait à la perfection dans des conceptions ingénieuses et minutieuses.
Cet amoureux de dessin sublime l’architecture depuis l’adolescence, croquant sur papier un « entre-monde » où s’entremêlent réalité et imaginaire. Une parfaite combinaison en noir et blanc qui a naturellement fait florès sur Instagram. Dans ses séries, on adore ses obsédantes Cités Imaginaires ; des mégapoles vertigineuses aux airs de Métropolis de Fritz Lang. Mais aussi ses bâtisses japonaises d’un pur raffinement. Et surtout Little House, un concept de petite maison qui se décline dans ses toiles via pléthore d’histoires où s’opposent des gratte-ciels dévorants.
Travail d’orfèvre
Ses rendus fascinent dans ce langage graphique au Staedtler et au crayon, qui relève du dessin technique via cette abondance de lignes droites et de hachures qui défient les perspectives. S’il y a du modernisme dans son approche et du style beaux-arts, tout en conservant sa patte classique, il puise aussi dans le street art et la pop culture. Vincent Lelièvre crée au gré de ses envies et sur toutes sortes de supports (assiettes, ampoules, skateboards…). Un formalisme méticuleux qu’il conçoit entre un et trois mois selon la complexité de l’architecture et le format. Et le résultat en vaut l’attente pour des poésies graphiques inspirantes, qui vêtent son atelier « habité ».
Crédits et légendes Photos © Vincent Lelièvre
Texte par Nathalie Dassa
Auteur : Nathalie Dassa
Date de publication : 21 décembre 2020
Date de la dernière mise à jour : 12 août 2024