Le Sinner abrite 42 chambres, une suite, un restaurant ethnique, un spa. Et une architecture d’intérieur signé Tristan Auer. Cap vers l’hétéroclite quartier du Marais, à Paris.
Cassant les standards de l’hôtellerie de luxe, le Sinner revendique ses codes et sa propre grille de lecture du style parisien. Pour définir l’identité de l’hôtel 5*, l’architecte d’intérieur Tristan Auer s’est d’abord fondé sur la mémoire du quartier à « l’héritage riche, ecclésiastique, architectural, joyeux, créatif et avant-gardiste. » Au Sinner, les couloirs serpentent dans une atmosphère à la fois sacrée et feutrée, nimbée de jeux de lumières émanant des vitraux et des lanternes. Les portes rouges aux heurtoirs et judas, dévoilent des chambres où se côtoient velours, bois, terre cuite, oeuvres d’art et tableaux. Dotée de volumes cathédraux, la seule suite de l’établissement distille dans sa déco la fantaisie discrète et l’insouciance d’une insolite garçonnière. Au restaurant, le chef Adam Bentalha a imaginé une gastronomie qui voyage du désert d’Afrique du Nord à l’Amérique du Sud. Quant aux desserts du chef-pâtissier Yann Brys, ils déploient les saveurs de continents empreints d’exotisme. Une porte piquée de clous forgés donne accès à un lieu confidentiel : un spa dont le bassin s’inspire des bains gréco-romains. Nommé Ablutio, l’endroit se prête à la conversation, au lâcher-prise et au réveil des sens. À découvrir le temps d’un soin, en solo ou en duo.
Décalé
Ouvert à l’été 2019, Sinner a voulu réunir en un seul lieu l’héritage religieux et historique du quartier ainsi que le glamour et le mystère d’une adresse atypique.
Nathalie Truche
Auteur : Claire Pélissier
Date de publication : 5 juillet 2021
Date de la dernière mise à jour : 27 septembre 2022