Plus de 65% des maisons individuelles se constituent de béton. Un plébiscite favorisé par les multiples qualités dont est pourvu ce mélange durable et résistant.
Le béton se compose de granulats (sable et/ou gravillons) agglomérés par un liant – souvent du ciment – et de l’eau. Ces matières premières abondantes et disponibles localement assurent un prix bon marché et lui octroient une multitude d’atouts : isolation phonique et thermique performante ; bonne qualité de l’air (le béton n’augmente pas la pollution ambiante ; ne nourrit pas la pourriture, ni la moisissure…). Ultra résistant au feu, il ne dégage aucune émanation toxique en cas d’incendie. Résistant aux intempéries, à l’érosion et aux catastrophes naturelles, le matériau exige peu de réparations et d’entretien et représente à ce titre, un investissement intéressant.
Du sol au plafond
Sous forme de briques, parpaings, blocs, longrines, poutrelles, poutres ou de poteaux, le béton s’invite partout : des fondations aux murs, en passant par les planchers, les parements, les escaliers, les conduits de fumée… Dehors, il se transforme en bacs récupérateurs d’eaux usées et pluviales et habille allées et terrasses. Si le béton traditionnel demeure le plus utilisé, d’autres procédés sont mis en oeuvre tel le béton cellulaire. Sa composition (sable, ciment, chaux, poudre d’aluminium, gypse, eau) augmente ses performances d’isolation thermique, favorisant son emploi dans la construction de maisons passives et bâtiments basse consommation (BBC). Le béton relève également d’un parti pris esthétique : seul ou accompagné d’autres matériaux, il se prête à toutes les tentations architecturales, des plus sages aux plus osées.
« Il se prête à toutes les tentations architecturales »
Texte Nathalie Truche
Photos © Sergey Mansurov / Fotolia
Auteur : Claire Pélissier
Date de publication : 31 décembre 2019
Date de la dernière mise à jour : 12 mai 2022