Le peintre figuratif anglais de quatre-vingt-deux ans, installé sur l’Île de Ré, célèbre avec enchantement l’univers maritime, l’architecture et les voitures de collection dans des oeuvres rétro au style très Art déco.
Villa Cavrois
Le parcours de Rod Stribley, diplômé du Royal College of Art de Londres, la même période que son ami David Hockney, est jalonné de quelques beaux tournants de vie qui l’ont mené vers cette carrière d’artiste-peintre. D’abord par son emménagement dans la capitale parisienne au début des années 80, et son métier de directeur artistique dans la communication. Puis par sa collaboration avec la Compagnie Générale Maritime pour prodiguer l’épopée de la French Lines, avec ses paquebots prestigieux, fleurons de l’art déco et symboles d’un art de vivre à la française. Trois grands moteurs de cette passion que viennent consolider ses premières toiles, et surtout sa première exposition, sous le dôme du Printemps à Paris, au succès immédiat. En 2000, Rod Stribley s’ancre définitivement à La Flotte, joli port de pêche et de plaisance sur l’Île de Ré, pour se consacrer pleinement à son art entre aquarelle, huile et acrylique. De l’opulence des transatlantiques, comme le France et le RMS Mauretania, dont le design tirait la beauté de la fonctionnalité, aux voiliers luxueux Tofinous et autres bateaux Chris-Craft, l’artiste octogénaire vaque à ses errances picturales où la mer et la navigation se font omniprésentes.
Atmosphères raffinées
Ses oeuvres font ainsi renaître l’âge d’or maritime français et anglais, immergeant ses protagonistes dans des trames qui laissent filtrer, via leurs approches anodines, le mystère et les histoires de ce patrimoine si riche. Si son quadriptyque Marins à la manœuvre contribue à sa notoriété, très vite, Rod Stribley ouvre sa palette chromatique à divers thèmes : les voitures de collection, l’aviation, les personnalités légendaires comme l’industriel Ettore Bugatti ou le pilote Tim Birkin, vainqueur des 24h du Mans dans les années vingt. Et plus récemment, aux architectures d’antan. À l’image de la villa Cavrois conçue par l’architecte moderniste Robert Mallet-Stevens, du Casino de la ville basque, de la maison du Lac dans le Maine. Tous ses personnages prennent vie dans ce théâtre fastueux. Pas étonnant alors de voir résonner l’oeuvre d’Edward Hopper dans son approche, qu’il s’amuse d’ailleurs à convoquer à l’intérieur même de ses toiles. À travers ces décors, ces récits, ces nuances de couleurs et cette minutie du détail, Rod Stribley parvient à raviver la magnificence de cette première moitié du siècle dernier où rayonne le style Art déco.
À bord du France -Bain de soleil sous le phare – Casino – Criscraft – Hommage a? Hopper – L’attente au bar – Le fauteuil rouge – Livraison Bugatti – RMS Mauretania – Sur le pont – Tempête sur le phare
Rod Stribley garde l’ensemble des droits de reproduction des oeuvres originales et ne sont donc pas reproductibles en grand format.
Son site www.rodstribley.com/
Son Facebook https://www.facebook.com/rodstribley.artistepeintre/
Texte par Nathalie Dassa
Auteur : Nathalie Dassa
Date de publication : 12 octobre 2020
Date de la dernière mise à jour : 12 août 2024
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