Cultiver des arbres, des plantes comestibles, des micro-algues sur trois bâtiments du XIIIe arrondissement de Paris. Impossible, nous direz-vous ? In vivo l’a fait.
Les concepteurs du projet In Vivo (BPD Marignan et XTU Architects, associés au groupe SNI et MU Architecture), affichent leurs ambitions : recréer du lien entre citoyens, et avec la nature. Une volonté qui passe par la création d’un environnement architectural favorisant la porosité, la mixité sociale et fonctionnelle, les rencontres, le partage entre habitants, usagers et voisins…
Une forêt de solutions
Comment ? Par la réalisation de trois bâtiments (la Tree House, la Plant House, l’Algo House) favorisant les vues, les expositions, l’éclairage et la ventilation naturels, ainsi qu’une intégration urbaine optimale. Au-delà de ses aspects innovants sur le plan architectural et environnemental, le projet In Vivo est une réponse aux enjeux essentiels du Grand Paris. En effet, derrière les arbres se cache une forêt de logements, de résidence pour étudiants et jeunes chercheurs.
Biodiversité au coeur de la ville
À travers de grands balcons-jardinières, la Tree House développe des arbustes et arbres propices à accueillir la biodiversité en ville.
Laboratoire en ville
L’Algo House est un véritable bâtiment-laboratoire qui affiche une biofaçade produisant des micro-algues pour la recherche médicale.
Potager urbain
La Plant House est dédiée à toutes les formes de potagers et petite agriculture urbaine en loggias, sous serres ou à l’air libre en toiture.
In vivo en chiffres
- 13 000 m² de logements en accession, logements intermédiaires et résidence pour étudiants et jeunes chercheurs
- 1 200 m² de tiers-lieu ouvert à tous les publics
- 255 m² de café alternatif
- Plus de 2000 m² de jardins et potagers
Louise Raffin-Luxembourg
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